mercredi 23 septembre 2009





















Après la première rencontre de Carey Price dans la LNH le 10 octobre 2007, où ce dernier avait signé un gain de 3 à 2 aux dépens des Penguins de Pittsburgh, plusieurs le comparaient déjà avec de grands gardiens ayant porté le chandail du Canadien.

Bien sûr, il avait été à la hauteur lors de ce match, mais ce n'était que son premier à vie. Il lui faudrait encore beaucoup de croûtes à manger avant d'être parmi l'élite de la LNH.

Tout au long de cette première saison chez les professionnels, Price a vécu la plupart du temps de beaux moments. Vers la mi-décembre, il a été cédé aux Bulldogs d'Hamilton après quelques parties plutôt difficiles.

Durant ce temps, à Montréal, Cristobal Huet - alors toujours avec le Tricolore - disputait 12 rencontres consécutives, laissant une bonne impression à ses patrons. Quant à Price, ce passage dans la Ligue américaine de hockey ne fut pas très fructueux.

À son retour avec le grand club, par contre, ce fut une tout autre histoire. Price a enfilé les victoires comme un vétéran, et a reçu la 3e étoile de la semaine se terminant le 17 février 2008.

La LNH l'a nommé recrue du mois de mars, et a terminé deuxième au classement général de la coupe Molson, décerné au meilleur joueur du Canadien de la campagne à la fin de l'année.

En outre, il fut l'un des meilleurs joueurs de première année du circuit Bettman, et est même devenu le premier gardien de moins de 20 ans depuis Tom Barasso a signer 20 triomphes (fiche de 24-12-3) en une saison.

L'année suivante, soit celle de l'an dernier (2008-2009), les choses ne se sont pas passées comme prévu pour le cerbère natif de Anahim Lake, en Colombie-Britannique. Après un début de saison fulgurant, et une participation au match des étoiles, tout s'est écroulé.

En fait, les déboires du jeune Price ont débuté environ deux semaines avant la présentation du week-end des étoiles - présenté d'ailleurs à Montréal - lors d'une certaine rencontre face aux Thrashers d'Atlanta.

À partir de ce moment, le numéro 31 de la Sainte-Flannelle a connu une séquence épouvantable de quatre victoires en 15 matchs (4-11), et n'était vraisemblablement pas très à l'aise devant sa cage.

Il faut dire que Price revenait d'une blessure et il n'était sûrement pas le seul à blâmer, mais il reste que ce ne fut pas fameux.

En séries éliminatoires, la descente aux enfers de Price s'est poursuivie. On se rappellera, entre autres, qu'il a levé les bras au ciel après un arrêt de routine lors du quatrième match de la série contre Boston. Plusieurs huées ont suivi à son endroit, et à l'équipe entière pour tout ce qui est arrivé durant cette saison ratée du centenaire.

Bref, la plupart des partisans ont remis en doute le vrai talent de Carey Price, et certains disaient même qu'il était « brûlé ». Rien de positif à son égard, en fait, pour résumer le plus brièvement possible.

Price a fait un grand vide durant l'été, et c'est un nouveau gardien qui s'est présenté au camp d'entraînement de l'équipe, il y a un peu plus d'une semaine.

Le nouvel entraîneur-chef Jacques Martin a même rendu une petite visite à son protégé, en entraînement à Calgary, cet été. Martin sait que Price représente le joyau de sa formation, et il tient fermement que Price devienne une superstar dans la LNH, et il y prête attention.



2009-2010, une année déterminante

Ce n'est pas un secret de Polichinelle, Price doit connaître une bonne saison, ou, plus précisément, une très bonne campagne. L'organisation s'attend à ce qu'il ait l'étoffe d'un gardien numéro un, et ne voudrait surtout pas jeter à l'eau un choix parmi les cinq premiers.

Price ne peut en effet tout faire, cependant, il représente une bonne partie du succès du bleu-blanc-rouge. Il doit remporter au moins 30 victoires cette année pour faire oublier la mauvaise saison de 2008-2009.

Également, le principal intéressé sait bien que la pression sera sur lui en cette deuxième année du centenaire. Des performances chancelantes ne seront pas vraiment tolérées par les partisans, cette année.

Price a tout le talent nécessaire pour s'établir dans le circuit Bettman, un jour - il l'a prouvé à sa première saison et dans les rangs juniors.

Mais il doit se concentrer sur son travail, et ne pas se laisser déconcentrer par toutes autres distractions s'il veut accomplir pareille chose. Aussi, il doit se construire une solide confiance.

Finalement, le gardien de 22 ans devra absolument être au sommet de son art, parce qu'avec tous les changements effectués par Bob Gainey, le Canadien peut aller loin en séries si les astres sont alignés correctement.

Sinon, si Price est toujours aussi lamentable, un gars du nom de Jaroslav Halak n'attend que ça pour s'acquérir du poste de numéro un. Mais à voir Price depuis le début du camp d'entraînement, ça ne risque pas d'arriver.

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